Passer la navigation

Sous mes paupières closes
s’enfonce la lame brillante
transperce la nuit bleue
de l’homme au couteau sombre
son ombre tapie là
me guette prête à bondir
enfonce les dents chaleur
blancheur du cou fragile
qui s’offre presque nu
en garde la trace la morsure
le goût de cendres fraîches
m’échappe fenêtre ouverte
d’un souffle de vent se brise
et gît le couteau de verre
les pieds nus sur les braises
dansent jusqu’à épuisement
lâchés les cheveux comme
les mains désarmées

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :