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« Peut-on écrire comme un vol d’oiseaux ? » 

Question dénichée ici dans les méandres de la timeline et qui trouve écho, me ramène à l’écriture poétique, à ce regard-là. Celui qui va au-delà et trace dans l’immensité quelque chose qui ressemble à un signe

Cette nuit dans un espace blanc, tu déployais la carte, un flash, un slogan, trois points lumineux, nos ombres chinoises, un éblouissement

Le chant et le vol des oiseaux. Le vide et son vertige. Celui qu’il ne s’agit pas de remplir mais simplement de rendre à la grâce et au mouvement. A jamais rassasié, pour toujours inconsolable, ceci étant lâché, tout est désormais possible. Ce qui traverse et s’élance. Ce qui file. Le point à saisir dans une forme de perception extralucide. Le trait et l’idée qui en jaillissent. La note à entendre et à suivre dans la polyphonie des sons et l’enchantement renouvelé. Chaque fois. De plus en plus aigu. Le soulèvement du corps aussi. Ce frémissement qui te parcourt jusqu’à le tendre comme un arc. Jusqu’à se dissoudre dans l’air. Ne plus s’appartenir, se déposséder. Ecrire cette dépossession. De la nécessité de quitter. De ce qu’il nous faut quitter et nous défaire absolument, douloureusement, pour s’embarquer ailleurs.

Le souvenir de nos mains baladeuses et des cimes grimpées, dégringolées, la sensation de l’écorce et l’empreinte de la peau

On perdra quelques plumes, on sera encore un peu plus tremblants et un peu plus fragiles aussi.  Le temps et l’absence auront creusé, façonné nos mines de chats écorchés. Il faudra se hisser. Alors on ouvrira les yeux et on trouvera l’audace. 

Se tenir là, perchée sur mes collines, hors cadre et à perte de vue, les oiseaux ne sont jamais loin

3 Comments

  1. https://diacritik.com/2017/01/13/jean-jacques-viton-ecrire-comme-un-vol-doiseaux-cette-histoire-nest-plus-la-notre-mais-a-qui-la-voudra/ lien que je souhaitais insérer dans l’article comme j’en ai l’habitude quelquefois mais là je n’y parviens pas…

    • actualsculpture P. Pierre Garçon
    • Posted 21 septembre 2018 at 14 h 35 min
    • Permalink

    Encore… C’est très beau.
    Merci

  2. merci encore *


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