Regarde la neige d’avril tomber, dégringoler,
les fines particules blanches
virevolter un moment,
avant de se crasher
en pluie sur le bitume.
Des plombes déjà que l’enchantement n’opère plus,
que le ciel tire la gueule.
Que tu guettes la moindre lueur, le moindre signe.
Ourlet de givre au bord des cils,
la paupière se fait lourde et le corps somnolent.
Te souviens à peine du chant qui,
au matin contre lui,
gonflait dans ta poitrine.
Même l’oiseau de cinq heures,
le merle moqueur, l’éclaireur,
celui qui éperdument,
siffle sous ton balcon,
se tait, refroidi lui aussi.
Ta peau de liqueur et d’ambre,
déliquescente se cambre
dans les creux, les angles
sous les doigts
se balade et jongle,
une nuée d’oiseaux migrateurs
-
Toutes ces filles qui vivent dans mon corps by Céline Renoux is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 France License.
Based on a work at https://lafilledesastres.com/.
Permissions beyond the scope of this license may be available at https://lafilledesastres.com/. -
Rejoignez les 122 autres abonnés
Commentaires récents
chailonick dans Le sourire de Lucien Gins… lafilledesastres dans #poemedeloin #poemfromafar Murièle Modély dans #poemedeloin #poemfromafar lafilledesastres dans Un flash, un slogan, trois poi… lafilledesastres dans 24 août 177 degrés Sud actualsculpture P. P… dans Un flash, un slogan, trois poi… actualsculpture P. P… dans 24 août 177 degrés Sud mulmo dans 24 août 177 degrés Sud lafilledesastres dans Plus loin les Appalaches lafilledesastres dans Le problème avec les viva… actualsculpture P. P… dans Le problème avec les viva… actualsculpture P. P… dans Plus loin les Appalaches lafilledesastres dans Le problème avec les viva… Aube Épine dans Le problème avec les viva… lafilledesastres dans L’ÉTÉ INDIEN