Passer la navigation

72174_10151605949044374_378208154_n
Regarde la neige d’avril tomber, dégringoler,
les fines particules blanches
virevolter un moment,
avant de se crasher
en pluie sur le bitume.
Des plombes déjà que l’enchantement n’opère plus,
que le ciel tire la gueule.
Que tu guettes la moindre lueur, le moindre signe.
Ourlet de givre au bord des cils,
la paupière se fait lourde et le corps somnolent.
Te souviens à peine du chant qui,
au matin contre lui,
gonflait dans ta poitrine.
Même l’oiseau de cinq heures,
le merle moqueur, l’éclaireur,
celui qui éperdument,
siffle sous ton balcon,
se tait, refroidi lui aussi.
Ta peau de liqueur et d’ambre,
déliquescente se cambre
dans les creux, les angles
sous les doigts
se balade et jongle,
une nuée d’oiseaux migrateurs

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :