Se découvre ce matin quelques affinités avec la tasse ancienne contenant son café fumant.
Tant de fois ébréchée, rafistolée à la va vite et sans réelle précaution.
Délavée, parcourue de fissures légères qui tracent des lignes nouvelles, ouvrent la perspective, s’échappent de la trame d’origine puis finissent par prendre le large.
Précieuse à force d’avoir bu la tasse, essaie de retenir le mince filet liquide qui menace, encore et longtemps après, de s’écouler des yeux.
Te prie d’en user avec délicatesse tout en privilégiant la forme accidentelle.
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Toutes ces filles qui vivent dans mon corps by Céline Renoux is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 France License.
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3 Comments
…. « L’image incidental »!
bang bang he shot me down, black black coffee is there, bang bang i hit the ground, bang bang les veines blanches de la porcelaine
les veines blanches de la faience